18 - LA START-UP ALZPROTECT

Pas d'argent, pas de médicament

Après le dépôt du brevet, il fallait développer trois voies, l’idée étant de donner à AZP2006 le statut de candidat-médicament, et en parallèle de développer une structure permettant de financer cette démarche :

 

Point 1 : tester les modèles animaux disponibles, même s’ils sont tous imparfaits et ne font que développer une partie de la pathologie Alzheimer, qui est rappelons-le multiparamètrique et spécifique à l’espèce humaine.

Un effet bénéfique sur ou tau ou sur amélioration cognitive sur les modèles animaux ad hoc faisait passer la molécule sélectionnée au stade de candidat-médicament.

 

Point 2 : Le point 1 étant validé, se pose alors la question du mécanisme d’action précis de la molécule sélectionnée. Comment cette molécule agit ? Où est le site actif  de AZP2006 ? Sur APP ou sur une autre protéine qui agit sur APP?

Le mécanisme d’action est indispensable pour démontrer que l’on maîtrise toute la chaine de connaissance autour de ce produit.  Les financeurs l’exigeraient. La science également.

Point 3 : Les deux premiers points résolus sont les verrous permettant de passer aux essais sur l’homme, à la fois d’un point de vue scientifique et médical d’une part et financier d’autre part. D’abord sur des volontaires sains, pour tester la toxicité possible. Puis passer aux essais thérapeutiques qui, concluants,  peuvent mener à une AMM (autorisation de mise sur le marché). Le candidat-médicament deviendrait alors un médicament !

Seuls des financements importants permettaient d’avancer dans ce projet. On parle de dizaine de millions d’euros pour commencer.

La voie de la start-up et de la biotech devenait incontournable. C’est ainsi que nous avons créé la SAS (société par actions simplifiées) AlzProtect, sous la houlette de Eurasanté, avec les deux pionniers, le neurobiologiste de l’INSERM (André Delacourte) et la chimiste de l’Institut Pasteur (Patricia Melnyk).

Ces trois points ont été très bien menés par le PDG actuel * de la société Alzprotect, nommé par l’initiateur de la start-up qui avait atteint la limite d’âge définie par l’INSERM. 

Les résultats sont disponibles sur le site web Alzprotect.

 

Etape 19 : Les essais cliniques

La création de la startup

La start-up AlzProtect, initiée avec le bio incubateur EURASANTE, pilotée au départ par INSERM TRANSFERT.

Le PDG qui a démarré administrativement la SAS est un membre de l'équipe INSERM, Annick Wattez, Ingénieur INSERM.

Ensuite Jérome Becquart, du domaine des biotech, a pris la relève.

Pour être remplacé par Philippe Verwaerde, lillois temps plein, avec la double casquette biotech et moléculaire.

Les co-fondateurs de AlzProtect , André Delacourte et Patricia Melnyk, ainsi que les trois PDG (CEO) de AZP sont sur ces deux photos.

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