La maladie d'Alzheimer est multiparamétrique. De nombreux facteurs interviennent dont le poids est différent selon d'autres facteurs. La vitesse d'évolution, le temps d'évolution ne sont pas prévisibles. Sauf si on maltraite le patient, et on est certain d'accélérer le processus.
Ceci permet de dire dans les cercles scientifiques autorisés un peu n'importe quoi. Car il n'y a pas de vérité absolue, et peu d'espoir de prédire la maladie et son évolution, sauf s'il y a des mutations sur certains gènes, maintenant bien connus. Dans ce cas avec certaines mutations, la maladie pourra apparaître dès 40 ans. Mais en générale cela se produit autour de 70 ans.
C'est le bilan de plus de 100.000 publications scientifiques sur le sujet.
La première idée que nous proposons ici est basée sur du bon sens, notre suivi du domaine pendant plus de 30 ans, l'examen moléculaire de plus de 1000 cerveaux post-mortem. Nous illustrons ici quelques notions sur le diagnostic précoce ou pas de la maladie d'Alzheimer. Exemple certes un peu simpliste..
Imaginez un diagnostic pour une voiture dont le moteur ne fonctionne pas bien, ce qui n'inaugure rien de bon pour la suite. En premier lieu vous voulez identifier la panne ou le dysfonctionnement. Vous commencez avec le moteur arrété. Vous pourrez analyser l'huile (prise de sang, ponction lombaire), les durites, l'aspect général du moteur et vous aurez des indices. Mais rien de sérieux pour conclure avec certitude.
Par contre vous faites tourner le moteur, c'est à dire que vous interrogez le patient, travail du mécno-spécialiste neurologue. En écoutant la moteur intellectuel du patient, vous détecterez des éléments évocateurs : appuyez sur la pédale doucement pour faire vrombir le test des 5 mots de Dubois (test psychométrique) et vous verrez tout de suite si le moteur est un peu grippé. Il faut pouvoir répéter ces 5 mots quelques minutes après. Car la mémoire à court terme disparait en premier dans la maladie ds'Alzheimer.
Vous pourrez appuyer sur la pédale d'accélérateur un peu plus pour peaufiner votre investigation (il y a une multitude de tests psychométriques, mais pour le neurologue expert moins de 5 suffiront). La performance du moteur, et ses bugs en diront beaucoup sur le stade du patient : léger (MCI), probable, possible, certain.
Pour aller plus loin afin de préciser la défaillance légère ou pas du moteur constatée, vous pouvez faire un scanner du moteur, et plus précisément une IRM.
Cet examen est maintenant disponible, pas trop cher et peu contraignant. Et vous regarderez une pièce mécanique précise du moteur, l'hippocampe.
Si cet hippocampe est atrophié (échelle de Scheltens) vous aurez une suspicion d'un Alzheimer qui pourrait s'installer. Tout dépend de l'intensité de 0 à 4. Ensuite nous savons que la progression de la maladie provoque une atrophie plus ou moins marquée du cortex temporal et frontal qui s'atrophient (voir la description de nos 10 stades).
Pour l'évolution, vous ne pourrez rien dire d'absolu, car les facteurs de risque, en particulier l'âge et l'état de vos vaisseaux interviendront. L'examen des lésions Tau et Amyloïde, maintenant visibles en imagerie sont un plus, très couteux. D'autant plus que la relation avec la fonctionnalité des neurones encore opérationnels est questionnable. Seule la communication orale avec le patient donne des informations utiles.
Que faire ?
En attendant notre médicament AZP2006, un autre est disponible dès maintenant, lié à la qualité de l'environnement de la personne possiblement affectée. Il faut ménager le moteur, et essentiellement éviter toutes les formes de stress. Le stress avec la libération du cortisol flingue les neurones déjà fragiles à une vitesse extraordinaire.